Décourager l'effet d'aubaine qui permet aux plus fortunés de défiscaliser une partie de leur fortune dans des investissement non productifs, je dis oui, cent fois oui !
- Quelqu'un qui achète une œuvre d'Art de plus de cent ans, fait échapper son investissement à l'assiette de l'ISF, pire : si à la revente il fait une plus-value, il est taxé à hauteur de 5%,
- Quelqu'un qui investit dans une entreprise (qui génère à priori de l'emploi direct et indirect!) son investissement reste soumis à l'ISF, et il est taxé sur la plus-value réalisée à près de 30% !
Objections :
- le marché de l'Art en France va en pâtir : soyons clair, le marché français est en chute libre et même s'il concentre beaucoup d'argent, il ne profite qu'à peu de personnes et à cause de ce régime dérogatoire fiscal joue même clairement contre l’intérêt général.
- il est impossible de contrôler les acquisitions : organiser une évasion fiscale dans l'Art est-il une solution ? Non, à partir du moment où les règles sont définies chaque contribuable doit faire sa déclaration d'impôt, en cas "d'oubli" le contribuable devient un fraudeur qui peut être inquiété par les services fiscaux, point ! C'est sûr que lorsque l'on voit que Mme Bettencourt n'avait pas été contrôlée depuis 10 ans, on peut se poser des questions ...
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