mercredi 1 juin 2011

Projection pour une sortie du nucléaire en 40 ans

Après avoir vu l'interview de Ségolène Royal qui parle d'une sortie du nucléaire en 40 ans, je me suis amusé à faire une petite projection à partir de différentes sources d'information de secondes mains. Donc ça vaut ce que ça vaut (d'autres diront que ça vaut ce que ça coûte, c'est dire ...), bref en voici le résultat :


Biais (énorme !) : il s'agit de puissances électriques nominales, donc possibles, pas réelles : une éolienne qui peut produire 100, ne le peut pas 24h/24 365j/365, de même pour le photovoltaïque, l'hydroélectrique, mais aussi le nucléaire (arrêt de tranches).

Hypothèses de travail :
  • Arrêt des réacteurs nucléaires de 900 MW de 35 à 37 ans après leur mise en service (de 1978 à 1988),
  • Arrêt des réacteurs nucléaires de 1300 MW et 1500 MW de 39 à 50 ans après leur mise en service (de1985 à 1999),
  • Mise en service de l'EPR de Flamanville en 2015, puis arrêt de toute nouvelle construction de réacteurs nucléaires,
  • Augmentation du parc éolien et du parc photovoltaïque pour arriver dans 15 ans à la puissance actuelle en Allemagne,
  • Tassement du parc éolien après 2027, avant arrêt des nouveaux projets à partir de 2042,
  • Augmentation du parc photovoltaïque de manière linéaire jusqu'en 2053,
  • Mise en route de petites unités de géothermie à partir de 2020.
Conclusions :
  • Baisse sensible de la puissance nominale de 2012 à 2025, qui devrait alors être compensée par de grosses économies énergétiques,
  • Demande une volonté politique forte, partagée par la population et gérée de manière globale et fine,
  • Bref, se passer du nucléaire d'ici à 40 ans parait faisable, du moins de manière plus réaliste que d'ici 20 ans comme certains écologistes le voudrait.
Problème : Je ne prends pas en compte la moitié du quart de la problématique ! C'est juste pour faire avancer le schmilblick !

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