Biais (énorme !) : il s'agit de puissances électriques nominales, donc possibles, pas réelles : une éolienne qui peut produire 100, ne le peut pas 24h/24 365j/365, de même pour le photovoltaïque, l'hydroélectrique, mais aussi le nucléaire (arrêt de tranches).
Hypothèses de travail :
- Arrêt des réacteurs nucléaires de 900 MW de 35 à 37 ans après leur mise en service (de 1978 à 1988),
- Arrêt des réacteurs nucléaires de 1300 MW et 1500 MW de 39 à 50 ans après leur mise en service (de1985 à 1999),
- Mise en service de l'EPR de Flamanville en 2015, puis arrêt de toute nouvelle construction de réacteurs nucléaires,
- Augmentation du parc éolien et du parc photovoltaïque pour arriver dans 15 ans à la puissance actuelle en Allemagne,
- Tassement du parc éolien après 2027, avant arrêt des nouveaux projets à partir de 2042,
- Augmentation du parc photovoltaïque de manière linéaire jusqu'en 2053,
- Mise en route de petites unités de géothermie à partir de 2020.
- Baisse sensible de la puissance nominale de 2012 à 2025, qui devrait alors être compensée par de grosses économies énergétiques,
- Demande une volonté politique forte, partagée par la population et gérée de manière globale et fine,
- Bref, se passer du nucléaire d'ici à 40 ans parait faisable, du moins de manière plus réaliste que d'ici 20 ans comme certains écologistes le voudrait.
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